Chorégraphie : Pedro Rosa
Scénographie : Anthony Gouraud
Lumières : Nicolas Joubaud
Danseurs interprètes : Virginie Clenet, Anne-Gaëlle Façon, Julien Kabwa, Yvan Schoumaker, Valérie Glatz
Figuration : Élodie Fournier
Musiciens : Stéphane Garcia, Floriane Prud’homme, Julien Legallet, Matthieu Prual
Création : 2009/2010
Le rituel se retrouve partout dans notre quotidien et dans nos sociétés, sous des formes qui ont su sortir des carcans de la religion, du mystique. Rassemblements populaires, fêtes nationales, spectacles ou médiatisation ; nos modes de vie d’aujourd’hui réinventent constamment le rituel sans même s’en rendre compte.
Turbilhão trouve sa source dans l’une des formes originelles du rituel au Brésil : celle des Candomblé. Maître de cérémonie, costumes déformés des traditions brésiliennes, participation active du public, qui doit finalement rentrer dans le tourbillon chorégraphique… Tous ces éléments sont repris dans leur aspect le plus pur par une danse visiblement hybride et mutante. Et les Orishas, divinités afro-brésiliennes incarnées sur scène, deviennent le point de départ d’une chorégraphie qui se réinvente et rend compte de notre capacité à ressaisir le passé pour mieux envisager l’avenir.
Les danseurs, aux qualités multiples et variées, doivent assumer ces croisements dans une modernité qui fait face à la mondialisation des idées et des comportements. Qu’ils soient interprètes contemporains, traditionnels, ou mêmes percussionnistes corporels, toutes ces individualités déforment les formes figées de la danse pour atteindre un état d’incertitude, d’entre-deux. Ils deviennent dans le tourbillon du spectacle les divinités d’antan. Un état de grâce où le danseur devient presque irréel.
Extraits de Turbilhlão
Extraits de la représentation du 18 décembre 2010 à la Salle Guy Ropartz, à Rennes.
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