Chorégraphie et interprétation : Pedro Rosa
Scénographie : Cécile Jehano, Hanta Rakotomanga, Carole le Quilleuc
Lumière : Robin Decaux
Musique : Luc Lamor
Voix et piano : Raphaël Michon
Texte : Friedrich Nietzsche
Production : Compagnie Ochossi
Création : 2000
Rennes et itinérance au Brésil
Les ruptures qui surviennent dans la vie professionnelle ou personnelle, les moments de solitude qu’ouvrent les portes de notre passé et nous projettent vers le futur, ont inspiré l’écriture de ce solo.
Cette démarche très intime est un véritable travail d’introspection, et interroge en définitive chacun d’entre nous. « Le sourire au pied du mât » est une image métaphorique, celle d’une évolution, avec ses cycles, mutations, hésitations.
Une évolution qui ne serait pas chronologique, archétypée, mais qui dessine une alternative dans la vision des rapports entre l’enfance et l’âge adulte, entre nos racines et notre quotidien, entre la folie et la sagesse enfin, pour mieux considérer leurs métissages et les assumer.
Cette conception du métissage constitue la trame et l’essence de cette création. Il trouve sa continuité dans le travail chorégraphique développé entre contrainte et dépassement. Le sol glissant et ce mat infiniment grand enveloppent la danse d’une fragilité qui s’oppose à la volonté de l’homme. Pourquoi vouloir aller plus loin, plus haut, si ce n’est par simple folie ?